Voilier en navigation avec gréement bien réglé sous différentes conditions de vent

Publié le 17 juillet 2025

Trop souvent, le propriétaire d’un voilier perçoit son gréement comme un simple ensemble de câbles et de mâts, une structure statique destinée à tenir les voiles. C’est une erreur fondamentale. Le gréement est en réalité le véritable moteur de votre bateau, sa transmission, son âme. Il ne s’agit pas d’une installation fixe, mais d’un système dynamique et complexe qui réclame une compréhension fine, des réglages précis et une attention constante. Tout comme un mécanicien de course ajuste un moteur pour en tirer la quintessence, un bon marin doit apprendre à dialoguer avec son gréement pour transformer une simple sortie en mer en une expérience de navigation performante, confortable et surtout, sécurisante. L’art de la voile ne se limite pas à barrer ; il commence par la maîtrise de cette mécanique subtile.

Cet article a été pensé pour vous, le propriétaire qui sent intuitivement que son voilier peut offrir plus, mais qui ne sait pas par où commencer. Nous allons démystifier ensemble les concepts clés, des différents types de gréements aux manœuvres essentielles. Nous aborderons des sujets aussi variés que l’inspection préventive pour éviter le cauchemar du démâtage, le choix stratégique des voiles qui constituent la « garde-robe » de votre bateau, ou encore les principes aérodynamiques qui permettent à un voilier de défier la logique en remontant face au vent. L’objectif n’est pas de vous transformer en régatier professionnel, mais de vous donner les clés pour sentir, comprendre et agir. Vous apprendrez à régler votre moteur pour qu’il réponde parfaitement à votre programme de navigation, que ce soit une croisière tranquille en famille ou une traversée plus engagée.

Pour ceux qui préfèrent une approche visuelle, la vidéo suivante offre un excellent complément en se concentrant sur les points de contrôle essentiels du gréement dormant, une étape fondamentale pour garantir votre sécurité en mer.

Cet article est structuré pour vous guider pas à pas, du concept le plus fondamental à la réflexion plus large sur l’art de naviguer. Voici les points clés que nous allons explorer en détail :

Sommaire : Comprendre et maîtriser le moteur de votre voilier

Gréement en tête vs fractionné : quel moteur pour votre voilier ?

Le choix entre un gréement en tête et un gréement fractionné est l’une des décisions architecturales les plus structurantes pour un voilier. Il ne s’agit pas d’un simple détail technique, mais bien de ce qui va définir le caractère fondamental du bateau, son comportement en mer et sa plage de réglages. Dans un gréement dit « en tête », l’étai (le câble avant qui soutient le mât) est fixé tout en haut du mât. Cette configuration, très robuste, est souvent privilégiée sur les voiliers de croisière pure pour sa simplicité et sa solidité. Le mât est rigide, moins sujet au cintrage, ce qui offre moins de possibilités de réglages fins sur la forme de la grand-voile.

À l’inverse, le gréement fractionné, où l’étai est fixé plus bas que la tête de mât (généralement aux 7/8e ou 9/10e de sa hauteur), est devenu la norme sur les unités modernes. En effet, plus de 70% des voiliers de conception récente optent pour le gréement fractionné pour sa polyvalence. Cette architecture permet d’utiliser un mât plus souple, qui peut être cintré grâce à la tension du pataras. Ce cintrage agit directement sur le creux de la grand-voile, permettant de l’aplatir dans la brise pour réduire la puissance et la gîte. C’est un véritable outil de performance et de confort.

Comme le souligne un expert de la voile sur le site Hisse et Oh :

Le gréement fractionné permet un mât plus souple et offre plus d’options de réglage fin, ce qui améliore la performance et la maniabilité.

Comprendre cette différence est essentiel : le gréement en tête est le moteur fiable et constant, tandis que le gréement fractionné est le moteur à distribution variable, plus technique mais offrant un rendement supérieur une fois maîtrisé. Le choix dépend donc entièrement du programme du marin : simplicité et robustesse ou performance et finesse de réglage.

Comment inspecter son gréement dormant et éviter le démâtage ?

Le gréement dormant, c’est le squelette de votre voilier. Composé des câbles fixes (étais, haubans, pataras) qui soutiennent le mât, son intégrité est non-négociable. Une avarie sur cette structure peut mener au scénario le plus redouté par tout marin : le démâtage. La bonne nouvelle, c’est qu’une inspection visuelle régulière et méthodique permet de prévenir la quasi-totalité des risques. Il ne s’agit pas d’être un expert en métallurgie, mais d’éduquer son œil à repérer les signes avant-coureurs d’une défaillance. Les points de vigilance principaux sont les terminaisons de câbles (sertissages ou embouts à cône), les ridoirs et leurs goupilles.

L’ennemi numéro un est la corrosion, en particulier la corrosion caverneuse qui peut se développer à l’abri des regards, sous un sertissage. Recherchez toute trace de rouille, même minime, qui suinte d’une terminaison. C’est un signal d’alarme absolu. Vérifiez également l’absence de « fils cassés » sur les câbles eux-mêmes, en passant une main gantée le long de chaque hauban. Toute aspérité doit vous alerter. Enfin, assurez-vous que toutes les goupilles des ridoirs sont en place, bien sécurisées et protégées par du ruban adhésif pour éviter qu’elles ne s’accrochent et ne s’ouvrent accidentellement. L’inspection détaillée ci-dessous illustre la précision requise.

Vue rapprochée d’un gréement dormant avec inspection précise des câbles et ridoirs

Comme le montre cette image, chaque composant, du filetage du ridoir à la goupille, doit faire l’objet d’un examen attentif. Un technicien de SVB Marine le résume parfaitement : « La vérification régulière et méthodique du gréement est essentielle pour prévenir les accidents graves tels que le démâtage. » Pour une maintenance rigoureuse, notamment au printemps, une liste de contrôle est indispensable.

Checklist d’entretien du gréement dormant

  • Nettoyer rigoureusement le mât, les haubans, étais et pataras.
  • Inspecter les terminaisons, ridoirs, axes, goupilles fendues et remplacer tout élément usé.
  • Vérifier les écrous et boulons, appliquer du frein-filet et protéger les pièces métalliques.
  • Préparer l’équipement électrique du mât, tester feux et capteurs.
  • Protéger les accessoires de tête de mât pour l’hivernage.

Quelles sont les trois commandes essentielles pour piloter votre voilier ?

Une fois que l’on comprend que le gréement et les voiles forment un moteur, on doit identifier les commandes qui permettent de le régler. Sur un voilier, il ne s’agit pas d’un accélérateur, mais d’un trio de manœuvres interdépendantes qui régulent la puissance. La maîtrise de ces trois « manettes » est la clé pour passer du statut de passager à celui de pilote. La première et la plus intuitive est l’écoute de grand-voile. C’est l’accélérateur principal. En la bordant (en la tendant), on ferme la voile, on augmente sa courbure et donc la puissance. En la choquant (en la relâchant), on ouvre la voile, on la laisse « respirer » et on réduit instantanément la puissance et la gîte. C’est la commande à utiliser en priorité pour gérer les surventes.

La deuxième manette est la drisse de grand-voile. Sa tension agit directement sur le « bord d’attaque » de la voile. Une drisse très tendue déplace le creux (la partie la plus profonde de la voile) vers l’avant, ce qui est idéal pour remonter au vent. Une drisse légèrement moins tendue recule le creux, donnant plus de puissance aux allures portantes. Enfin, la troisième commande clé est le hale-bas. Ce palan, reliant la bôme au pied de mât, contrôle la chute de la grand-voile, c’est-à-dire son « vrillage ». Un hale-bas tendu ferme la chute de la voile, empêchant l’air de s’échapper par le haut. Cela génère un maximum de puissance, mais peut aussi rendre le bateau ardent. Un hale-bas plus souple laisse la voile vriller, libérant la puissance dans les hauts et rendant la barre plus douce.

Un skipper débutant le confirme :

« La maîtrise des manettes principales – écoute, hale-bas et la drisse – a été la clé pour rapidement me sentir à l’aise aux commandes de mon premier voilier. Le bon apprentissage et la préparation sont essentiels. »

Agir sur ces trois réglages – écoute pour la puissance brute, drisse pour la position du creux, et hale-bas pour le contrôle du vrillage – permet de moduler le comportement du voilier avec une finesse insoupçonnée. C’est l’interaction de ces trois forces qui crée l’équilibre parfait.

Constituer sa garde-robe de voiles : un choix crucial pour votre navigation

Parler de « garde-robe » pour un voilier n’est pas une simple métaphore. Tout comme on ne porte pas les mêmes vêtements pour une randonnée en montagne et une journée à la plage, un voilier ne s’équipe pas des mêmes voiles pour une régate entre trois bouées et une traversée de l’Atlantique. Le choix des voiles est une décision stratégique qui doit être en parfaite adéquation avec le programme de navigation envisagé. Pour la grande croisière, la polyvalence, la solidité et la facilité de manœuvre sont les maîtres-mots. La garde-robe de base se compose généralement d’une grand-voile robuste, souvent avec trois ris pour réduire la surface en toute sécurité, et d’un génois sur enrouleur.

Pour des navigations plus engagées ou hauturières, cette garde-robe doit s’enrichir. Une trinquette sur étai largable devient indispensable pour affronter la brise, offrant un centre de voilure plus bas et plus reculé. Pour les allures portantes, un spinnaker (symétrique ou asymétrique) ou un gennaker sur emmagasineur apportera une puissance considérable par petit temps et médium. Le choix des matériaux est également crucial : le Dacron est le tissu standard, durable et économique, tandis que des laminés comme le Mylar ou le carbone offrent une meilleure tenue de forme et une plus grande légèreté, au prix d’une durabilité et d’un coût supérieurs. Il faut aussi noter que la durée moyenne d’utilisation des voiles se situe généralement entre 3 et 5 ans, une donnée à intégrer dans son budget d’entretien.

Étude de cas : Choix des voiles pour une croisière hauturière sécurisée

L’étude de la préparation des voiliers de course au large, comme les IMOCA du Vendée Globe, est très instructive. Bien que les budgets soient sans commune mesure, la logique reste la même : privilégier la polyvalence et la sécurité. Un skipper de course au large sélectionne une garde-robe très restreinte mais ultra-polyvalente, avec une grand-voile à corne, plusieurs voiles d’avant de tailles différentes (génois, J2, J3) et des voiles de portant pour couvrir toutes les forces et angles de vent. Cette approche met en lumière l’importance de pouvoir adapter sa voilure précisément aux conditions pour garantir à la fois la performance et la sécurité du bateau et du marin.

Les enrouleurs de voile nuisent-ils vraiment à la performance ?

Le débat sur les enrouleurs de génois est un classique des pontons. D’un côté, les puristes de la régate qui ne jurent que par les voiles d’avant endraillées sur un étai creux, offrant un profil d’attaque parfait. De l’autre, les adeptes de la croisière qui plébiscitent le confort et la sécurité inégalés de l’enrouleur, permettant de réduire la toile depuis le cockpit. Historiquement, les premiers enrouleurs déformaient les voiles lorsqu’elles étaient partiellement enroulées, créant un « sac » inefficace et faisant gîter le bateau. Cette réputation de « tueur de performance » leur colle encore à la peau.

Cependant, la technologie a fait des pas de géant. Les enrouleurs modernes, associés à des voiles spécifiquement conçues pour cet usage (avec des renforts en mousse ou des coupes tri-radiales), conservent un profil remarquablement plat même lorsqu’ils sont partiellement enroulés. Le gain en facilité d’utilisation et en sécurité est immense : plus besoin d’aller sur la plage avant dans le mauvais temps pour changer de voile. Cette évolution explique pourquoi aujourd’hui, plus de 85% des voiliers de croisière récents sont équipés d’un système d’enroulement.

Gros plan sur un enrouleur de voile moderne monté sur un gréement de voilier

Magnus Rassy, le réputé PDG du chantier naval Hallberg-Rassy, a une vision très claire sur le sujet : « L’utilisation d’enrouleurs modernes bien conçus ne dégrade pas la performance si la voile est adaptée et bien réglée; ils apportent sécurité et facilité d’utilisation. » Le débat est donc en grande partie tranché pour le monde de la croisière. Pour un programme mixte croisière/régate, l’enrouleur reste un compromis, mais pour la navigation de loisir, ses avantages l’emportent largement sur ses inconvénients, à condition de choisir un matériel de qualité et une voile adaptée.

Virement de bord et empannage : maîtriser les manœuvres clés en toute sécurité

Virer de bord et empanner sont les deux seules manières de changer de route lorsque l’on navigue à la voile. Bien que leur but soit similaire – changer d’amure, c’est-à-dire recevoir le vent de l’autre côté – leur exécution et les risques associés sont radicalement différents. Comprendre cette distinction est la base de la sécurité en manœuvre. Le virement de bord est la manœuvre la plus simple et la plus sûre. Elle consiste à faire passer l’avant du bateau face au vent pour changer d’amure. Les voiles se dégonflent un court instant, perdent leur puissance, et se regonflent tranquillement sur le nouveau bord. C’est une manœuvre douce, contrôlée, qui se pratique aux allures de près.

L’empannage, en revanche, est une manœuvre potentiellement dangereuse si elle n’est pas maîtrisée. Elle s’effectue aux allures portantes et consiste à faire passer l’arrière du bateau dans le lit du vent. Contrairement au virement, les voiles restent pleines de puissance pendant toute la manœuvre. Le point critique est le passage de la bôme d’un bord à l’autre. Poussée par le vent, elle peut traverser le cockpit avec une violence inouïe, représentant un danger mortel pour l’équipage et un stress énorme pour le matériel (mât, gréement, vit de mulet). Un empannage réussi est un empannage lent, où le passage de la bôme est contrôlé en permanence par l’écoute de grand-voile.

La clé du succès, dans les deux cas, est la communication et l’anticipation. L’équipage doit être prévenu, et chaque geste doit être préparé. Border le nouveau génois avant de relâcher l’ancien lors d’un virement, ou accompagner la bôme avec l’écoute lors d’un empannage, sont des réflexes qui transforment une manœuvre potentiellement chaotique en une chorégraphie fluide et sécurisante. La maîtrise de ces deux techniques fondamentales est le signe d’un équipage aguerri.

Comment un voilier remonte-t-il au vent ? Le principe de portance dévoilé

Voir un voilier avancer contre le vent est l’une des expériences les plus contre-intuitives et fascinantes de la navigation. Ce n’est pas de la magie, mais de la pure physique, un principe aérodynamique très similaire à celui qui permet à une aile d’avion de voler. Tout se joue sur le profil courbe de la voile. Lorsque le vent rencontre la voile, il se divise en deux flux d’air : l’un passe sur l’extrados (la face extérieure, bombée) et l’autre sur l’intrados (la face intérieure, creuse). Le chemin à parcourir sur l’extrados étant plus long, l’air doit accélérer pour retrouver le flux de l’intrados à la sortie de la voile. C’est le principe de Bernoulli.

Cette accélération du flux d’air sur l’extrados crée une zone de basse pression (une dépression), tandis que le flux plus lent sur l’intrados crée une zone de haute pression (une surpression). La différence de pression entre les deux faces de la voile génère une force, appelée portance aérodynamique, qui « aspire » littéralement la voile et donc le bateau vers l’avant et sur le côté. La quille ou la dérive du bateau joue alors son rôle de plan anti-dérive, contrant la force latérale et ne laissant au bateau d’autre choix que de transformer cette aspiration en mouvement vers l’avant. C’est cette combinaison d’une force aérodynamique (la voile) et d’une force hydrodynamique (la quille) qui permet ce miracle.

Un expert en aérodynamique nautique le résume ainsi dans un article pour Ati Yachts :

La portance générée par le vent sur la voile, comparable à l’effet aérodynamique sur une aile d’avion, permet au voilier de remonter face au vent en ajustant l’angle des voiles.

Un bon réglage consiste donc à trouver l’angle parfait entre la voile et le vent pour maximiser cette portance sans que la voile ne décroche, c’est-à-dire que les flux d’air ne se décollent du profil. C’est un jeu constant de sensations et d’ajustements fins.

Cette maîtrise technique nous amène à une réflexion plus profonde sur le sens même de la navigation. Au-delà de la performance, il y a une quête de liberté que seul le voilier semble pouvoir offrir, nous invitant à considérer la navigation à voile comme une expérience unique à une autre cadence.

Naviguer à la voile : retrouver le sens de la liberté à une autre cadence

Dans un monde obsédé par la vitesse, l’immédiateté et l’efficacité, le voilier apparaît comme une anomalie, une forme de résistance douce. Naviguer à la voile, c’est accepter de se soumettre à une force supérieure, celle des éléments. Le vent et la mer dictent le rythme, la route et parfois même la destination. Cette dépendance, loin d’être une contrainte, est la source d’une liberté retrouvée. C’est la liberté de se déconnecter des agendas surchargés, des notifications incessantes et de la pression de la performance à tout prix. Le temps à bord d’un voilier n’est plus linéaire, il devient cyclique, rythmé par les quarts, les marées, le lever et le coucher du soleil.

Cet éloge de la lenteur n’est pas un refus du progrès, mais une redéfinition de ce qui a de la valeur. La satisfaction ne vient pas de la vitesse à laquelle on atteint une destination, mais de la manière dont on y parvient. Chaque mille parcouru est le fruit d’une collaboration entre le marin, son bateau et la nature. Il y a une profonde satisfaction intellectuelle et physique à régler ses voiles pour capter l’énergie du vent, à tracer sa route en fonction de la météo, à sentir le bateau répondre à la moindre sollicitation de la barre. C’est un dialogue constant, une immersion totale dans le moment présent qui ne laisse pas de place à la dispersion.

Le voilier est peut-être l’un des derniers espaces où l’on peut encore faire l’expérience d’une autonomie réelle, où la compétence, l’anticipation et la connaissance priment sur la simple puissance technologique. C’est un lieu d’apprentissage permanent, sur la météo, la mécanique, mais surtout sur soi-même et sa capacité à s’adapter. C’est en cela qu’il constitue le dernier véritable espace de liberté de notre époque.

Évaluez dès maintenant les réglages et l’équipement les plus adaptés à votre programme de navigation pour transformer chaque sortie en une expérience mémorable.

Questions fréquentes sur le gréement et les manœuvres

Quelle est la différence principale entre virer et empanner ?

Virer consiste à changer de direction en passant le vent de face (vent avant). Empanner consiste à changer d’amure en passant par le vent arrière, ce qui est plus risqué.

Pourquoi l’empannage est-il considéré comme une manœuvre délicate ?

Parce que la bôme traverse rapidement le cockpit et peut causer des accidents si elle n’est pas maîtrisée. La force de la bôme dépend du vent.

Quels sont les conseils pour sécuriser un empannage ?

Prévenir l’équipage, contrôler la vitesse de la bôme avec le hale-bas, et utiliser une retenue fusible sur la bôme pour éviter les coups violents.

Rédigé par Yann Le Goff, skipper professionnel et formateur en sécurité maritime depuis plus de 20 ans, spécialisé dans la navigation hauturière et la gestion des situations critiques en mer.